La musique, cet incroyable médicament

Etes-vous de ceux dont la vie se déroule inlassablement en musique ? De ceux dont chaque événement, important ou anodin, privé ou professionnel, fait surgir une mélodie, un air ancré dans la mémoire ? Quelle est cette douce accompagnatrice, si spontanément présente, à tout moment de nos vies ?

Complice intime de nos tendresses (Bridge over Troubled Water, Simon & Garfunkel), de nos victoires (The Resistance Tour, Muse), de nos révoltes et de nos rages (Wrong, Depêche Mode), la loi de l’impermanence des choses ne semble pas l’atteindre. Cette amie est d’une fidélité sans faille.

Elle a le don de figer le temps. Capable de vous irradier le corps immobile d’une onde frissonnante et immanente. Elle possède cette vertu mystérieuse et déconcertante d’allier, dans un même instant furtif, notre plus grande force, à notre plus grande vulnérabilité.

Dès lors, pourrions-nous vivre (heureux) sans elle ? En quoi nous aide-t-elle ?

La musique est mémoire et révolution

Elle est d’abord voix lointaine et apaisante d’un parent dans nos songes de nourrisson.

Elle est souvenirs d’enfance et mémoire de transmission : les vieux airs de nos grands-parents (Gloria Lasso, Brel et Piaf) ; les hits de nos parents (des Beatles, aux Bee Gees, aux Eagles, à Niel Diamond, Abba, Michel Sardou, Aznavour …)

Elle est adolescente et rebelle. Chacune de nos décennies avancent, marquées de leur empreinte musicale propre, innovante, parfois révolutionnaire et souvent outrageuse pour les générations qui précèdent : les 60ies (les yéyé, Salut les copains), les 70ies (la disco), les 80ies (la New Wave), les 90ies (l’électro pop), les années 2000 (le Rap, la Trance).

Elle est identification à la puissance féminine à travers les figures charismatiques de Debbie Harry (Blondie), Shirley Manson (Garbage) ou l’iconique Madonna.

Elle est aussi sagesse et recueillement (Amazing Grace, l’Ave Maria de la sublime Noa).

Elle est parfois silence.

La musique est catharsis des émotions

Pourquoi soignons-nous nos tristesses par des chansons infiniment tristes ? Quel est cet incompressible besoin d’écouter des mélodies au ton mineur, lorsque le moral aurait besoin d’airs enjoués ?

N’est-il pas le même que celui d’écouter de la musique trash des individus en rébellion ? Ou de fêter une performance par un dégagement d’énergie exponentielle sur un set de Markus Shultz ou d’Armin Van Buuren ?

La musique a ce pouvoir d’exacerber, d’intensifier, jusqu’au point de basculement ultime, l’émotion vécue.

L’intellect s’efface pour laisser place aux viscères. Ecoutez Morricone, Hans Zimmer, Chopin, Rachmaninov ou le joyau Shine on you crazy diamond de Pink Floyd et rien ne sert plus de comprendre.. juste fermez les yeux et écoutez. 

La musique est extase, émerveillement, elle purge notre âme pour mieux la libérer.

La musique est langage universel

Qu’elle soit d’ici et d’ailleurs, d’un lointain passé ou du présent… la musique unit, elle est désir sublimé des Hommes, de toutes les ethnies, de tous les rangs, de tous les âges.

N’avez-vous jamais vécu cette connexion immédiate avec une personne que vous découvrez aimer la même musique que vous ?

Le CEO, fan de Metallica, partageant le même festival Werchter que certains de ses opérateurs, créera du lien, dès le lendemain, sur des souvenirs communs.

Plus qu’un exutoire, la musique n’aurait-elle pas ce potentiel rassembleur et motivationnel en management ? Cette idée est peut-être à creuser…

Pour cette fin d’année, égayons nos maisons, nos foyers, nos vies de musique !

Si vous souhaitez être conseillé, accompagné, coaché « pour chasser les idées noires, nous le ferons … en chantant » 😊 !

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« La vie sans musique est tout simplement une erreur, une fatigue, un exil » Friedrich Nietzsche