Les entreprises sont-elles épuisées ?
Les entreprises sont-elles épuisées ?
Ce lundi 6 novembre, nous étions présents à Solvay pour intervenir sur le sujet "Les entreprises sont-elles épuisées ?". Une occasion riche d'échanger autour de l'innovation et du pouvoir individuel que nous avons tous...
(Résumé de la conférence donnée par Franck Aggeri, Pedro Correa et Christine Thioux)
Les entreprises sont-elles épuisées ?
Pression à l'innovation et à la croissance, hypercompétitivité entre entreprises, entre départements, entre personnes... Nous évoluons dans un contexte qui dicte le rythme effréné de nos entreprises au quotidien. Face à cette course, le constat est crucial : nos ressources naturelles et humaines s'essoufflent, remettant en question nos modèles organisationnels et nos styles de management...
Les clés pour répondre à ce défi sont multiples et concernent chacun d'entre nous, du travailleur qui identifie les paradoxes de son département et travaille pour une société meilleure, au CEO qui s'arme de courage pour oser le changement, jusqu'à la société elle-même qui doit redéfinir son discours sur l'innovation, délaissant sa quête du toujours plus, toujours plus vite.
Au coeur de cette réflexion, une piste particulièrement interpellante nous propose de renouer avec les fondamentaux de notre humanité. La conférence a suggéré qu'il est temps de sortir de la sursatisfaction matérielle que notre société vit au quotidien pour considérer des besoins beaucoup plus profonds et inhérents à la nature fondamentale de l'être humain, à savoir, l'amour, la fraternité, l'entraide, ...
En conclusion, la conférence nous lance un appel profond à réfléchir sur la trajectoire empruntée par nos entreprises dans leur quête d'innovation. Intégrer la prise de conscience de l'épuisement de nos ressources, repenser nos modèles de leadership, et apprendre à cultiver les besoins immatériels dans nos équipes... voilà quelques pistes inspirantes sur lesquelles nous pouvons nous baser pour revaloriser l'humain et en prendre soin dans le contexte d'aujourd'hui.
Quel meilleur mot de fin que celui de Pedro Correa, reprenant les propos de Minouche Shafik, directrice de la London School of Economics ? "Auparavant, les emplois concernaient les muscles, aujourd'hui les emplois concernent le cerveau, dans le futur, les emplois concerneront le coeur"...
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